Depuis 2008, Marco Mazza est professeur associé à la HEIA-FR. Au sein de l’institut iPrint, il met ses connaissances en génie électrique au service de projets passionnants, entre l’espace et les fonds marins.
iPrint

Originaire du Piémont, Marco Mazza réalise ses études en Italie. Au sein de l’école polytechnique de Turin, il se spécialise en ingénierie électronique. En 2000, il entreprend un doctorat en électronique et télécommunications, qu’il termine quatre ans plus tard. Au cours de son cursus, le chercheur est amené à effectuer un stage à l’étranger. «J’ai envoyé des courriels partout en Europe, et, finalement, mon choix s’est porté sur l’EPFL. Dans mon esprit, il était clair que cette expérience n’allait durer que six mois, le temps du stage. Mais je suis tombé amoureux de la Suisse et, vingt ans plus tard, j’y vis encore.»

Ce qui passionne Marco Mazza, c’est l’interface de l’électronique appliquée à différents champs d’utilisation: la mécanique, la chimie, la physiologie ou encore la biologie. Au cours de son doctorat, cette préférence s’observe déjà. «À l’EPFL, j’ai développé un implant rétinien. Il s’agissait d’un circuit intégré capable de convertir la lumière en signaux électriques. Implanté directement dans l’œil du patient, il restaure la vision dans certains cas de cécité».

Après avoir effectué un postdoc à Lausanne toujours, le chercheur postule à la HEIA-FR. En 2008, il obtient un poste de professeur au sein de l’ancienne section des Technologies Industrielles. Lorsque les instituts de recherche sont créés, il rejoint iPrint. Il y développe différents projets de recherche, souvent menés en synergie avec d’autres instituts. En collaboration avec la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (HEPIA), par exemple, Marco Mazza mène une étude d’électrophysiologie et de mesure de bio-impédance portant sur l’accès de certains médicaments au cerveau.

«Ce qui me plaît avec l’électronique», relève Marco Mazza, «c’est qu’il s’agit d’une ingénierie de support. Une même technologie peut être appliquée à différents champs.» En collaboration avec ChemTech, le chercheur a développé des capteurs d’oxygène par fluorescence. D’abord appliqués au domaine médical, afin de mesurer la calorimétrie des nouveau-nés, ces capteurs ont par la suite été implantés sur des drones sous-marins.

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4 juin 2021